Le futur roule électrique

Simon Pilon et Maxim Leroux (2015)

Le futur roule électrique

La pollution atmosphérique c’est la présence, dans l’air, de matière organique et  de produits chimiques ayant des effets nocifs sur la santé ou l’environnement. Elle est principalement causée par la combustion de combustibles fossiles. Ainsi, les émissions des voitures, des industries et des centrales électriques au charbon sont de grandes sources de pollution.

Le problème

Au Canada, les véhicules sont l’une des plus importantes sources de la pollution de l’air. Les émissions de gaz carbonique rejetées par les voitures au Canada sont en hausse constante. À un point tel que leur quantité augmente presque  2 fois plus rapidement que le nombre d’habitants. On estime que la pollution atmosphérique canadienne est responsable de plus de 21000 décès prématurés chaque année et est la cause de milliers de visites chez un professionnel de la santé. Un des polluants atmosphériques, le monoxyde de carbone, pénètre dans le sang par les poumons et affecte sa capacité à transporter l’oxygène jusqu’aux organes. Le coût des maladies associées à la pollution atmosphérique est d’environ 8 milliards de dollars par an.

La pollution atmosphérique est aussi produite par les industries, soit environ 50% de la pollution de l’air au Canada. De plus, la moitié de la pollution de l’Ontario serait produite par les États-Unis et emportée par les vents en provenance du sud. Une bonne partie de la quantité de monoxyde de carbone dans l’air canadien est engendré par les centrales électriques alimentées au gaz ou bien encore au charbon. Ces dernières rejettent aussi de l’oxyde d’azote et de l’oxyde sulfureux, qui peuvent affecter le système respiratoire des humains ainsi que des animaux et endommager la végétation. Elles rejettent aussi du mercure, un métal très toxique pouvant endommager le cerveau. La mauvaise qualité de l’air aggrave les maladies pulmonaires et cardiaques en plus de pouvoir causer des cancers. Le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a maintenant des preuves solides qu’il y a un lien direct entre la pollution de l’air et les cancer du poumon et de la vessie.

 Les solutions

Il existe plusieurs solutions pour contrer la pollution atmosphérique et l’une des plus importantes se situe au niveau du transport. On parle, ici, des véhicules électriques. Les véhicules hybrides sont de plus en plus populaires sur le marché. Ces voitures combinent à la fois un moteur électrique alimenté par des piles rechargeables, à partir d’une prise standard (110V), et un moteur à essence fonctionnant simultanément selon la vitesse et l’accélération. Elles sont plus écoénergétiques et rejettent moins de gaz à effet de serre que les voitures à essence, mais ne sont pas complètement vertes. Il y a aussi les voitures électriques à autonomie prolongée qui roulent complètement à l’électricité, mais ont une génératrice à essence pour produire le courant nécessaire pour recharger les batteries durant la route. Elles ont tout de même une autonomie de 50 kilomètres sans brûler d’essence. Les véhicules entièrement électriques, eux, sont munis de batteries rechargeables et ont, en moyenne, une autonomie de 100 à 150 kilomètres.

Les modèles plus haut de gamme peuvent même avoir une autonomie allant jusqu’à 395 kilomètres. Par contre,  bien que les batteries soit les plus avancées technologiquement, elles ne sont pas encore assez performantes pour offrir une autonomie de centaines de kilomètres. Il y a aussi un gros problème au niveau des bornes de recharge. Bien qu’elles soient en nombre grandissant, 475 bornes publiques au Québec en date de novembre 2014, les grandes villes canadiennes commencent seulement à en être dotées et il n’y en a pratiquement pas à l’extérieur de celles-ci. Il est possible d’avoir sa propre borne de recharge privée, mais elle coûte entre 1000 et 5000$ en plus des frais d’installation. On compte 3 types de borne: niveau 1 (110V) de 12 à 16 heures de recharge, niveau 2 (208-240V) de 2 à 4 heures, et niveau 3 (420-500V) 30 minutes. Ces voitures ne sont malheureusement pas complètement vertes, dépendamment de la façon dont l’électricité qui les alimente est produite. Évidemment, si elle est produite grâce à une énergie fossile, comme le charbon ou le gaz naturel, cela va engendrer des émanations polluantes. Pour l’instant, le prix des véhicules complètement électriques demeure malheureusement assez élevé. Il est évident que l’idéal serait que tout le monde utilise des véhicules électriques ce qui diminuerait énormément la quantité de gaz carbonique rejetée dans l’atmosphère. Le nombre de voitures électriques au Canada ne cesse d’augmenter. On en dénombre présentement 5082 sur les routes du Québec. Il faut continuer dans la bonne direction.

Sources

Wikipédia

David Suzuki

La Presse

Cancer Canada

Gouvernement du Québec

Radio-Canada

Automobiles

AVEQ

Gouvernement du Canada

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