Par Julie Blasco et Audrey Gratton (2010)
Manque d’eau potable en Éthiopie.
Tout d’abord, l’Éthiopie est un pays d’Afrique de l’Est. Elle se situe plus exactement dans la péninsule du Nord Est. L’Éthiopie partage ses frontières avec le Soudan, la Somalie, le Kenya, la République de Djibouti et l’Érythrée. Elle possède un plateau central qui varie de 1800 à 3000 mètres, avec, pour le Ras Dachen, une altitude maximale de 4620 mètres. Sa capitale est Addis-Abeba qui se trouve à 2400 mètres d’altitude. Ce pays est d’une superficie de 1 127 127 kilomètres carrés et possède 0,7% d’eau de la planète pour 85 237 338 habitants.
PROBLÈMES
Les pays d’Afrique font face à une crise : le volume disponible d’eau douce renouvelable par personne et par année à diminué de moitié depuis 1950 et continue à décroître. L’Éthiopie doit faire face au manque d’eau causé par le réchauffement climatique, notamment dans la région d’Alaba. Les deux pluies par an se sont décalées de plusieurs mois à cause des périodes de sècheresse de plus en plus graves. La population doit donc lutter pour survivre face à cette pénurie d’eau qui cause beaucoup de problèmes : manque de nourriture, problèmes de santé et d’hygiène.
CONSÉQUENCE 1
80% des Éthiopiens n’ont pas accès à l’eau potable en quantité suffisante pour les besoins de la vie quotidienne. En Alaba, le manque d’eau a causé un manque considérable de nourriture, car, en effet, les plantations ont besoin d’eau pour pousser, mais n’en n’ont pas assez elles non plus. Il y a donc un grand nombre de mauvaises récoltes.
En effet, vers la fin 2002, certains organismes d’aide estimaient que 14 millions de personnes manquaient de nourriture et avaient donc besoin d’aide alimentaire. En réalité, 45% des ménages arrivent à consommer les 2200 kilocalories de nourriture par adulte par jour qui constituent la norme minimale établie par l’Organisation mondiale de la santé et 42% des enfants de moins de cinq ans souffrent d’insuffisance pondérale. Comme l’ont constaté des chercheurs, un grand nombre de femmes et d’enfants souffrent d’un état nutritionnel et de santé catastrophique, pire que les autres pays en Afrique subsaharienne.
CONSÉQUENCE 2
Pendant les périodes de sécheresse, la population doit faire un trajet de deux à trois jours pour aller chercher de l’eau. Elle boit l’eau sale des rivières, des flaques d’eau ou des étangs qui ne sont que des eaux saisonnières. Cette consommation d’eau cause la propagation de maladies liées à l’eau sale. Les femmes de la collectivité vont chercher de l’eau dans des ruisseaux ou des rivières qui leur semblent propres, mais qui sont en réalité contaminés. Dans un village de la région d’Alaba, le bétail entre en contact avec les 28 sources d’eau, sauf une, dont dispose le village ; l’eau qu’on en tire est donc impropre à la consommation humaine, surtout durant la saison des pluies, alors que des déchets d’origines animale et humaine y sont déversés. En somme, 32 jeunes sont morts au cours des deux derniers mois de cette année de maladies diverses dont la diarrhée, le paludisme et le trachome.
Deux puits ont été installés, or, ils sont entourés d’excréments laissés et piétinés par les troupeaux qui viennent y boire. Les flaques d’eau stagnantes sont donc devenues des lieux de reproduction pour les insectes comme les moustiques qui portent et transmettent le paludisme.
SOLUTIONS
- L’ONG people in need a construit un puits d’une profondeur de 250 mètres avec un système de distribution d’eau dans un périmètre de 12 kilomètres, c’est-à-dire pour 12000 personnes.
- L’UNICEF creuse actuellement 80 nouveaux puits pour être capable de pomper l’eau à 40 ou 50 mètres de profondeur. 40000 personnes auraient accès à l’eau. De plus, des investissements complémentaires serviront à construire des sanitaires dans 30 écoles du pays et à organiser des rencontres pédagogiques auprès des populations locales pour les informer sur les principes des bases de l’hygiène.
- Enfin, plusieurs organisations essaient d’aider la population en distribuant de la nourriture nutritive, mais la charité n’est pas une solution durable. Il faudra également que les populations locales trouvent des solutions à long terme.
Ping : Les besoins en eau de l’éthiopie | Course contre la faim
Merci cela m’a beaucoup aider pour mon projet
8 ans plus tard sa change pas. Merci
c’est fou! On fait un projet en chimie sur la situation mondiale de l’eau. Comme vous l’avez dit, rien n’as changer.